- beau-frère
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• 1386; de beau, t. d'affection, et frère1 ♦ Frère du conjoint, pour l'autre conjoint. ⇒fam. beauf.2 ♦ Pour une personne, Mari de sa sœur ou de sa belle-sœur (1o). Des beaux-frères.beau-frèren. m.d1./d Frère du conjoint.d2./d Mari d'une soeur ou d'une belle-soeur.d3./d (Afr. subsah.) Frère du conjoint d'une soeur ou d'un frère. Des beaux-frères.⇒BEAU-FRÈRE, subst. masc.Frère par alliance.A.— [La désignation étant faite du point de vue de l'un des conjoints] Frère de l'autre conjoint :• 1. Joséphine avait laissé faire son mari, qui avait toujours jalousé son beau-frère d'une jalousie bête d'ouvrier. Elle avait sans doute pour son frère une certaine affection.VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, p. 209.B.— [La désignation étant faite du point de vue d'une sœur ou d'un frère] Époux de la sœur, plus rarement, de la belle-sœur :• 2. [Hélène] (...) avait proposé, dans les débuts de son mariage, en manière de plaisanterie, de fonder, avec Claire et les beaux-frères et belles-sœurs à venir, un syndicat des conjoints.G. DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Nuit de la Saint-Jean, 1935, p. 144.— P. ext. Époux de la belle-sœur.1re attest. 1386 (Testament de Philippe de Hardi, duc de Bourgogne, cité par Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 139); composé de beau, terme de courtoisie et de frère. A éliminé l'a. fr. serorge (XIIe-XVIe s. dans GDF.), du b. lat. sororius « beau-frère ». — [
]. Durée mi-longue pour [o] fermé dans PASSY 1914. FÉR. 1768 écrit beaufrère en un seul mot. Au plur. des beaux-frères. — Fréq. abs. littér. : 837. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 450, b) 1 468; XXe s. : a) 1 017, b) 923.
beau-frère [bofʀɛʀ] n. m.ÉTYM. 1386; de beau, terme d'affection, et frère.❖1 Frère du conjoint (pour l'autre conjoint). || La prohibition de mariage entre beaux-frères et belles-sœurs (⇒ Belle-sœur) a été supprimée par la loi du 1er juillet 1914, sauf dans le cas où le mariage qui produisait l'alliance a été dissous par un divorce.2 Mari de la sœur ou de la belle-sœur d'une personne. || Elle a trois sœurs et deux beaux-frères. || Le beau-frère de qqn, son beau-frère.0 Aux noms jadis si doux de beau-frère et de sœur.Corneille, Horace, II, 5.REM. Abrév. fam. : beauf.
Encyclopédie Universelle. 2012.